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 Tout sur la science:

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Alessia
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MessageSujet: Tout sur la science:   Tout sur la science: Icon_minitimeSam 2 Fév - 14:03

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De nos jours, la science (latin : scientia, [color:5b57=#333]« connaissance ») désigne à la fois une démarche intellectuelle particulière, et l'ensemble organisé des connaissances qui en découlent. Cette démarche s'inscrit idéalement en dehors des dogmes. Elle se base sur un examen raisonné et méthodique du monde[1] et de ses nécessités. Elle vise à produire des connaissances résistant aux critiques rationnelles, ainsi qu'à développer nos moyens d'action sur le monde.
La science relève historiquement de l'activité philosophique[2], et fut pendant longtemps un exercice spéculatif visant à élucider les mystères du monde par l'exercice de la raison. À la fin du Moyen Âge, la science s'est progressivement détachée de l'emprise de la théologie et de la philosophie. Au cours de son histoire, elle s'est structurée en dicipline:scientifiques : mathématiques[3], chimie, biologie, physique, mécanique, optique, astronomie, économie[4], sociologie4], etc.
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Alessia
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MessageSujet: Re: Tout sur la science:   Tout sur la science: Icon_minitimeSam 2 Fév - 14:04

Définir la science:
L'idée qu'il soit simplement possible de la définir est loin de faire l'unanimité. Il faut donc prendre avec la plus grande prudence cette sorte d'exercice. Alan Chalmers, après avoir examiné les principales théories de la science du XXe siècle, écrit « qu'il n'existe pas de conception éternelle et universelle de la science [...] Rien ne nous autorise à intégrer ou à rejeter des connaissances en raison d'une conformité avec un quelconque critère donné de scientificité » (Chalmers 1987, p. 267). Après avoir également constaté qu'aucun des critères de démarcation suggéré par les épistémologues du XXeme siècle n'a arraché l'assentiment général, Robert Nadeau écrit pour sa part qu'on « ne peut apparamment formuler un critère qui exclut tout ce qu'on veut exclure, et conserve tout ce qu'on veut conserver » (Nadeau 1999, p. 126), tandis qu'André Pichot reconnaît dès l'introduction de La naissance de la science qu'il est « probablement utopique de vouloir [en] donner une définition a priori » (Pichot 1991, p. 7).
La définition proposée ci-dessus n'échappe évidemment pas à ce constat. Ainsi, non seulement un certain « dogmatisme » n'est-il pas absent de la démarche scientifique, mais il participe à sa bonne marche[5]. Les références à la raison et à la méthode sont également très discutables, lorsque l'on examine les pratiques concrètes des chercheurs[6]. L'idée même d'une production de connaissance est problématique : nombre de domaines reconnus comme scientifiques n'ont pas pour objet la production de connaissances, mais celle d'instruments, de machines, de dispositifs techniques[7].
Pour autant, cela ne signifie pas nécessairement, comme l'écrit Paul Feyerabend, que « la science est beaucoup plus proche du mythe qu'une philosophie scientifique n'est prête à l'admettre » (Feyerabend 1979, p. 332). Un sociologue comme Raymond Boudon s'appuie ainsi sur la notion d'airs de famille[8] pour critiquer l'idée que l'absence de définitions claires de la science déboucherait nécessairement sur la négation de toute spécificité de la science, c'est à dire finalement sur une forme de relativisme : « [Les] conclusions relativistes ne tiennent que grâce à l'a priori selon lequel à tout sentiment de distinction doit correspondre une distinction soit objective, soit sociale. En revanche, elles disparaissent lorsque l'on admet que les notions de « progrès » , d'« objectivité », de « vérité », de « science » [...] se matérialise[nt] de mille façons entre lesquelles il y a seulement des airs de familles »[9] (Boudon 1990, p. 359). Dans le même ordre idée, Robert Nadeau souligne, après avoir expliqué l'impossibilité de définir des critères de démarcation satisfaisants, que « tous [les épistémologues] s'entendent pour dire qu'il existe bel et bien telle choses que des énoncés (ou des activités) scientifiques [...]. Ce qui semble indiquer, ajoute-t-il, que le problème de la démarcation est bien réel et que pour l'épistémologie tout au moins, il demeure entier » (Nadeau 1999, p. 126). Mais il n'en reste pas moins, comme l'écrit Dominique Pestre, que « ce que nous mettons sous le vocable « science » n'est en rien un objet circonscrit et stable dans le temps qu'il s'agirait de simplement décrire » (Pestre 2006, p. 104). Du moins, une telle position serait aujourd'hui difficile à défendre parmi les spécialistes de la science.Tout sur la science: Molcle


Dernière édition par le Sam 2 Fév - 14:07, édité 1 fois
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Alessia
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MessageSujet: Re: Tout sur la science:   Tout sur la science: Icon_minitimeSam 2 Fév - 14:06

Qu'est-ce que la science ? Tout sur la science: Kayla


Pour dépasser ces idées reçues et ces philosophies spontanées, et commencer à comprendre ce qu'est la science, il faut s'adresser aux auteurs — philosophes, méthodologues, épistémologues, sociologues, anthropologues, psychologues, économistes... — qui ont cherché à penser la science depuis Platon et Aristote[18]. En près de 2500 ans de réflexions sur la science, le sens de ce mot a évolué, les pratiques qu'il recouvre également. La science elle-même a évolué, ainsi que les méthodes visant à en saisir le sens. Arrêtons-nous déjà quelques instant sur les changements de sens [introduire ici évolution étymo].
Le XXe siècle a marqué un tournant radical. Très schématiquement, aux premières réflexions purement philosophique et souvent normatives sont venus s'ajouter des réflexions plus sociologiques[19] et psychologiques[20], puis des approches sociologiques et anthropologiques plus audacieuses dans les années 1980, puis enfin des approches fondamentalement hétérogènes à partir des années 1990 avec les Science Studies, qui mêlent diverses disciplines pour comprendre la science, de la philosophie à l'économie en passant par l'anthropologie et la psychologie. Dans le même temps, le regard des analystes de la science se détourne progressivement des grands récits pour aller s'intéresser aux détails de la science en action[21]. Il s'agit d'une sorte d'immanentisation de la conception de la science : elle n'est plus considérée aujourd'hui comme une entité éthérée. La science est prise aujourd'hui dans toute sa complexité, et dans son intrication avec le cognitif, le social, l'institutionnel. Il s'agit aussi d'une acceptation de sa complexité. Ce mouvement ne s'est pas fait sans grandes controverses, en particulier autour des questions du relativisme[22]. Il semblerait aujourd'hui que les esprits s'apaisent, et certains auteurs s'attachent à faire converger les différentes approches, de la philosophie à la sociologie en passant par l'économie.

Un corpus de connaissances et de méthodes ?


Pendant longtemps, la science était conçue comme un corpus de connaissances et de méthodes, objet d'étude de la Philosophie des sciences. La science est alors ordonnée et désincarnée.
Sans remonter jusqu'à Aristote, on peut commencer avec les philosophes comme Roger et Francis Bacon, Descartes, les empiristes, puis un peu plus tard Mach, Poincaré, Duhem, Bachelard, le cercle de Vienne, puis Popper, Quine, Lakatos. Les œuvres successives de ces savants et philosophes (parfois les deux), vont progressivement troubler l'image de la science. La plupart cependant en restait à une conception de la science comme corpus de connaissance, éloigné de la société. La science est l'objet de la philosophie.
Les analyses de la science (on parle parfois de métasciences) ont tout d'abord porté sur la science comme corpus de connaissance, et ont longtemps relevé de la philosophie et de l'épistémologie, (l'analyse de chaque discipline particulière relevant des épistémologies régionales). Il s'agissait des prémices de la philosophie des sciences, au XIXe siècle.
Considéré comme un corpus de connaissance, l'étude de la science relève de l'épistémologie et de la philosophie des sciences.
Contexte de justification et contexte de découverte La philosophie des sciences et l'épistémologie ne se préoccupent traditionnellement que du contexte de justification. C'est là que se logerait la spécificité du discours scientifique.
Les approches philosophiques sont souvent normatives : il s'agit de définir les critères permettant de distinguer la bonne science de la mauvaise, la science des non sciences et des pseudo-sciences. Une part importante de ces réflexions relèvent en effet de la méthodologie, et émanent par ailleurs souvent d'acteurs importants de la scène scientifique. Il s'agit de comprendre en quoi consiste la méthode scientifique
Les premières spéculations philosophiques visant à élucider le problème de la connaissance remontent à l'Antiquité grecque, et furent en particulier développées par Aristote. Les grands schémas de pensée qui y furent développés n'ont en rien perdu leur actualité, et nous retrouvons aujourd'hui des oppositions pensées il y a plus de deux millénaires.
La science comme épistémé s'oppose à la doxa, à l'opinion, au sens commun. Une telle conception se retrouve en particulier chez Bachelard. Elle n'est cependant pas partagée par tous. Duhem fait une place au sens commun, et ne voit pas de rupture fondamentale avec la science. Aujourd'hui, l'idée d'une rupture entre la science et l'opinion est l'objet de critiques, qui en particulier montre les limites de cette idée en l'historicisant (voir les travaux de Bernadette Bensaude-Vincent).
La science serait comme l'application de la raison à l'exploration du monde qui nous entoure.
La science ne fonctionne pas par méthode déductive pure. Une série d'expériences ne validerait en effet des résultats qu'effectués à une date et en un endroit particuliers, sans possibilité logique de les généraliser. Bertrand Russell mentionne dans son ouvrage Science et religion (chapitre La science est-elle superstitieuse ?) ce qu'il nomme le scandale de l'induction, et qu'il voit comme un mal nécessaire.
[peut-on introduire la notion de reproductibilité à partir du rôle de l'induction en science ?]
La science avance par théorisation, mais aussi par modélisation. La notion de modèle est très importante. Si la notion de théorie est depuis longtemps centrale en philosophie des sciences, il a fallu attendre le milieu du XXe pour qu'elle se saisisse de la notion de modèle[23].
Les philosophes, comme les méthodologues, visent en particulier à distinguer science et non-science, à définir des critères (on pourra évoquer la tentation positiviste et la science comme langage).
Il s'agit de trouver le moyen de distinguer clairement science et pseudo-science.
Les propositions de critères sont innombrables (Nadeau)
Un exemple méconnu : l'opérationnalité proposé par Jean Ladrière (Universalis)
On doit également signaler le courant conventionnaliste.
L'échec du projet fondationnaliste : ce projet visait à établir des critères clairs permettant de s'assurer de la vérité d'une proposition, et en particulier d'une loi causale ou statistique : « on peut dire qu'en ce qui concerne les sciences empiriques tout au moins, le projet fondationnaliste a échoué : il n'a pas réussi à montrer comment pouvait être fondée la relation, d'abord entre expérience immédiate et énoncé d'observation, ensuite entre terme observationnel et terme théorique, enfin entre énoncé singulier et énoncé universel ou probabiliste. » (Nadeau 1999, p. 272). Cet échec, qui est en particulier celui des tentatives visant à résoudre le problème de l'induction, ruine l'espoir de faire tenir la notion de « science » dans la définition de sa méthode.
Le falsificationnisme : Chalmers expose les limites de la solution apportée par Popper au problème de la démarcation entre science et non science, qui est bien loin d'avoir l'universalité qui lui est généralement accordée[24]. Chalmers prend soin de préciser qu'il n'est pas vrai que « tout point de vue soit aussi bon qu'un autre », dénonçant ainsi le relativisme. Mais il n'en fait pas moins ce constat : il n'existe pas de critères de scientificité universellement valables.
Il faut aussi évoquer le débat entre réalisme et anti-réalisme.
Où l'on peut reparler des réflexions de certains savants qui, comme Weinberg, adhère sans réserve au réalisme métaphysique.
Il s'agit bien sûr de cette forme de réalisme métaphysique naïf pointé par Althusser[25].
Les travaux de Kuhn vont marquer une rupture fondamentale en philosophie, en histoire et en sociologie des sciences. Il va historiciser la science, et rejeter une conception « momifiée » de la science (Hacking cité dans Soler p. 965), ainsi que plus généralement le cadre de pensée que partageaient, malgré toutes leur différences, les héritiers de Popper et de Carnap.
Les difficultés à cerner la science peuvent déboucher sur certaines formes de relativisme, dont le fameux anarchisme épistémologique : Devant les difficultés soulevées par le problème de la démarcation, le relativisme apparaît comme une solution radicale : si la distinction entre le scientifique et le non scientifique est si difficile à saisir, c'est qu'elle n'a aucune existence en soi. Il est toujours loisible de tracer des frontières entre science et non science, mais elles restent toujours contingentes, relative à une époque et un lieu particulier. Il n'y a pas vraiment de « corpus » (d'où le point d'interrogation du titre de ce paragraphe).
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MessageSujet: Re: Tout sur la science:   Tout sur la science: Icon_minitimeMar 4 Mar - 14:05

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MessageSujet: Re: Tout sur la science:   Tout sur la science: Icon_minitimeMar 4 Mar - 14:06

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MessageSujet: Re: Tout sur la science:   Tout sur la science: Icon_minitimeJeu 13 Mar - 10:55

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