L'interactivité absolue! | |
| | Le globe et les représentations de la Terre | |
| | Auteur | Message |
---|
EF Admin
Nombre de messages : 1025 Age : 50 Classe : CM2F Date d'inscription : 12/09/2006
Résultats Moyenne: (20/20)
| Sujet: Le globe et les représentations de la Terre Ven 5 Oct - 15:06 | |
| | |
| | | jonathan Débutant
Nombre de messages : 50 Age : 28 Classe : CM2F Ceinture : jaune Date d'inscription : 18/09/2007
Résultats Moyenne: (8/20)
| Sujet: Re: Le globe et les représentations de la Terre Ven 5 Oct - 15:09 | |
| | |
| | | manar Débutant
Nombre de messages : 48 Age : 26 Classe : cm2f Ceinture : bleu Date d'inscription : 18/09/2007
Résultats Moyenne: (15/20)
| Sujet: Re: Le globe et les représentations de la Terre Ven 5 Oct - 15:14 | |
| | |
| | | Alessia Aspirant
Nombre de messages : 1810 Age : 26 Classe : CM2F Ceinture : verte Date d'inscription : 18/09/2007
Résultats Moyenne: (13/20)
| Sujet: Re: Le globe et les représentations de la Terre Mer 16 Jan - 11:15 | |
| | |
| | | Alessia Aspirant
Nombre de messages : 1810 Age : 26 Classe : CM2F Ceinture : verte Date d'inscription : 18/09/2007
Résultats Moyenne: (13/20)
| Sujet: Re: Le globe et les représentations de la Terre Mer 16 Jan - 11:16 | |
| New York. | |
| | | jordan Aspirant
Nombre de messages : 1090 Age : 26 Classe : CM2F Ceinture : Marron Date d'inscription : 17/09/2007
Résultats Moyenne: (18/20)
| Sujet: Re: Le globe et les représentations de la Terre Sam 9 Fév - 11:44 | |
| Premières représentations.
L'histoire des cartes est si ancienne qu'il n'est pas possible d'en préciser exactement les débuts. Et l'on peut même supposer que l'humanité a su exprimer ses connaissances géographiques par la carte plus tôt que par l'écriture. Il est probable en effet que l'art de dessiner des cartes appartient aux types les plus anciens de l'art graphique, commun à toutes les nations primitives. Les croquis préhistoriques avec, en quelque sorte, des éléments cartographiques, trouvés un peu partout dans le monde, en témoignent très nettement. Depuis l'époque la plus lointaine, l'homme a conçu la carte comme un instrument de sa vie pratique; il a utilisé, pour la concevoir, les matériaux les plus divers. Les Indiens de l'Amérique du Nord ont su représenter de larges territoires, avec de nombreux lacs et rivières, sur les os plats des animaux ou sur les écorces des arbres ou des peaux d'animaux; quant aux Micronésiens des Îles Marshall, ils confectionnaient des cartes de navigation, destinées à des voyages au long cours, à partir de queues de feuilles de palmier et de coquilles. Les primitifs d'Australie ou les Touaregs nomades du Sahara construisaient des cartes en relief avec des pierres et du sable, tandis que les Esquimaux les incisaient dans du bois.
La première représentation connue de la Terre est une tablette de terre cuite, gravée il y a deux mille cinq cents ans. On y voit un disque entouré d'eau, prolongé par les sept îles d'un océan céleste. Au centre est placée Babylone. ([url=http://cristobal-colon.net/aCh12.htm#page 97]1[/url])
| La cartographie n'a pas débuté brusquement en tant que science, ou même art. Elle s'est développée progressivement à partir de l'inconnu et de l'obscur. Les plus anciens documents cartographiques conservés, qui nous viennent de Babylonie, sont si partiels et incomplets que nous ne pouvons, à partir d'eux, avoir qu'une image superficielle des possibilités cartographiques de cette antique civilisation. Les Assyriens, vainqueurs de Babylone, ont vu Ninive définitivement détruite en 612 environ avant J.-C. et nous ignorons tout de leur savoir dans le dessin des cartes. Il nous faut donc rechercher les sources de la cartographie actuelle, et avant tout européenne, à une époque plus récente: du Ve au IVe siècle avant J.-C., dans la péninsule du Péloponnèse et dans les îles environnantes et surtout à Rhodes où les Grecs cultivés entretenaient des contacts tant avec l'Orient ancien qu'avec l'Occident. C'est ainsi, entre autres, que l'idée de la forme ronde de la Terre parvint en Grèce depuis l'Italie du Sud. Les tenants de cette idée furent au Vie siècle avant J.-C. Pythagore de Samos et les pythagoriciens; elle fut diffusée aussi par les exposés de Socrate, de Platon et d'Aristote. Pour ce qui est des cartes, on considère que la première représentation du monde est due à Anaximandre de Milet au même siècle; son compatriote Hécatée a par ailleurs illustré de cartes ses récits de voyage. Toutefois Hérodote (Ve siècle avant J.-C.) ainsi qu'Aristote (IVe siècle avant J.-C.) ne tenaient pas encore en grande considération les cartes de leurs devanciers. La première preuve d'une approche scientifique à l'égard de la cartographie remonte seulement au IVe siècle avant J.-C. quand le disciple d'Aristote, Dicéarque de Messine (320 environ avant J.-C.), prit pour axe de la carte du monde une ligne allant de Gibraltar à la Perse, en passant par Rhodes. Ératosthène (III" siècle avant J.-C.) établit sans doute aussi une carte du monde et, en tout cas, il l'a si bien décrite que nous pouvons la reconstituer d'après les informations de Strabon. La Géographie de celui-ci (Ier siècle avant J.-C.) représente ainsi la clef pour la connaissance de la cartographie de la Grèce antique, car les documents écrits ou les cartes des contemporains de Strabon ont disparu ou ont été détruits. A partir du IIIe siècle avant J.-C., les géographes ont commencé à renoncer à faire de la philosophie. Ils tentent de réfléchir de manière scientifique. Aristarque de Samos, le premier à supposer l'héliocentrisme, fut aussi le premier à mettre en place une cartographie basée sur les latitudes, la distance d'un point à l'équateur, et la comparaison de la hauteur du soleil en différents points mais au même moment. Au Moyen Âge, la représentation du monde est fondée sur des principes issus de la cosmographie et de la géographie gréco-latines. Contrairement à certaines idées fausses, répandues encore de nos jours par certains ignares, on savait parfaitement, à cette époque, que la terre était ronde, et que c'était une boule et non pas un disque posée sur une cuvette d'eau... Ce qui gênait la compréhension de la rotondité de la terre était l'impossibilité, à l'époque, d'expliquer l'abstraction du phénomène d'antipodisme. A cette époque comme à d'autres, lorsqu'on ne peut pas expliquer on invente une légende..... |
Au moyen-âge, les cartes comportent de nombreuses illustrations issues de l'imagination des cartographes. |
|
| |
| | | jordan Aspirant
Nombre de messages : 1090 Age : 26 Classe : CM2F Ceinture : Marron Date d'inscription : 17/09/2007
Résultats Moyenne: (18/20)
| Sujet: Re: Le globe et les représentations de la Terre Sam 9 Fév - 11:45 | |
|
Dans le monde chrétien d'occident, les principes de représentation géographique sont adaptés à l'héritage biblique et à la finalité chrétienne. Les documents contiennent de nombreuses représentations fantasmagoriques et surnaturelles. Il faudra attendre la fin du XIII e siècle pour que les cartographes produisent des documents qui soient des cartes concrètes et fondées sur un relevé précis des côtes, ce sont les portulans. Le point de ralliement est généralement la ville de Jérusalem dont la direction est toujours indiquée. Dans le monde musulman, les cartographes arabes adoptent de bonne heure le système de projection "scientifique" de Ptolémée, dont la Géographie ne sera redécouverte en Occident qu'à partir du XVe siècle. Néanmoins, les musulmans ne renoncent pas à la centralisé de l'Islam. Ils s'attachent surtout à décrire les pays du monde musulman. Ce qui est motivé par la nécessité de guider les pèlerins dans leur voyages. Le besoin impératif est de faire converger les musulmans de toutes origines géographiques vers le point central de l'Islam, la Mecque, situé en Arabie Séoudite. Mais aussi de leur permettre de trouver la route du retour. |
Rose des vents. (détail de la carte de l'Europe occidentale et de l'Afrique du Nord), sur l'Atlas catalan, Espagne, Majorque XIVe s. (BNF, ESP 30) |
Les progrès au XVe siècle
Au XVe siècle, la précision des portulans s'améliore. La cartographie fait de grands progrès. Les portulans deviennent plus réalistes. On trouve de moins en moins d'image surnaturelles ou de localisation du Paradis. À Venise, Fra Mauro, un moine camaldule de l'île de Murano, dessine en 1459, peu avant sa mort, une carte qui montre la réelle extension de l'Afrique vers le sud. Il s'appuie à la fois sur une lecture critique de Ptolémée et sur les indications des navigateurs portugais de son époque. Il incorpore dans son travail celui du cartographe et navigateur vénitien Andrea Bianco pour représenter la route des Flandres. L'utilité de la cartographie associée aux instruments nautiques est alors reconnue comme un élément essentiel de la navigation. Cette science naissante sera l'un des facteurs qui permettront à Colomb puis à d'autres navigateurs de concevoir ce qui se trouve au-delà de l'océan visible. C'est ce qui les incitera à se lancer dans des expéditions vers l'ouest, loin des côtes connues. En créant une école à Sagres, près de Lisbonne, le prince portugais Henri le Navigateur donne une forte impulsion à la cartographie portugaise. C'est grâce à cela que les connaissances s'améliorent. Il a fait accomplir des progrès fondamentaux à ses marins en les envoyant effectuer le relevé de milliers de kilomètres de côtes, en Afrique, au Brésil, en Inde, grâce une meilleure utilisation de la boussole. Environ cent trente portulans ont été conservés jusqu'à nos jours. Citons ceux issus des ateliers d' Abraham Cresques et de son fils Jacme Riba, du Catalan Gariel Vallseca et du Génois Francesco Becca. Parmi les plus anciens portulans connus il faut citer celui réalisé en 1424 par un cartographe vénitien appelé Zuane Pizzigano. Ce portulan a été réalisé sur un vélin de 60 cm par 90 cm environ. La dimension des cartes de l'époque étaient limitée par la dimension des peaux utilisées sur lesquelles elles étaient dessinées. Comme les autres de la même époque, cette carte très simple ne comporte pas encore de rose des vents. Les cartes nautiques sont l’un des principaux éléments de la diffusion scientifique des connaissances maritimes. Grâce à l’apparition de l’imprimerie, cet outil d’abstraction ne cesse de se perfectionner jusqu’à la naissance de l’hydrographie moderne. Il trouvera sa plus belle expression dans la constitution des grands recueils scientifiques que sont les atlas nautiques, qu’on appelle également en France "neptunes" ou " pilotes ". | | Documentation
Notes :
note 1 : Page 97, dans [url=http://cristobal-colon.net/aCh12.htm#Amiral François Bellec]"Le livre de l'aventure maritime"[/url], par l'amiral François Bellec. note 2 : Carte babylonienne du monde, cette tablette d'argile de 12.2 cm x 8.2 cm est datée entre 700 et 500 avant J.-C. , elle provient probablement du site de "Sippar", appelé aujourd'hui "Abu Habbah", situé en Irak, au sud-ouest de Bagdad. ( British Museum, Londres, Salle 55, Later Mesopotamia, case 15, no. 27).
Cette tablette comporte des inscriptions en caractères cunéiformes et une représentation du monde babylonien. Babylone est représentée au centre, le rectangle en haut du cercle, Le texte mentionne "Utnapishtim" et "Sargon d'Akkad". Le nord est indiqué par les mots "là où le soleil ne se voit pas". Documentation de référence sur cette tablette :
|
I.L. Finkel, 'A join to the Map of the World: a notable discovery', British Museum Magazine: the Journal of the British Museum Friends (Winter 1995), pp. 26-27. |
|
I.L. Finkel, Gilgamesh: the hero king (London, The British Museum Press, 1998), p. 38. |
|
W. Horowitz, Mesopotamian cosmic geography (Winona Lake, Eisenbrauns, 1998). |
Ouvrages consultés
|
"Le livre de l'aventure maritime", Amiral François Bellec, Éditions du Félin, Paris, 1995, ISBN : 2-86645-205-4. |
|
"Cartes géographiques anciennes, évolution de la représentation cartographique du monde : de l’antiquité à la finn du XIXe siècle", Ivan Kupcik, Traduction de Suzanne Bartosek, Grund, Paris, 1981, ISBN : 2-7000-2118-5. |
|
"L'instrument de marine", Jean Randier, CELIV, ?, 1990, ISBN 2-70003-0213-3. |
Sites de référence
Cartes des Amériques dans les collections de la Bibliothèque royale Albert Ier : exposition organisée à la Bibliothèque royale Albert Ier : catalogue / Hossam Elkhadem, ... [et al.]. - Bruxelles : Bibliothèque royale Albert Ier, 1992. - 169 p. : ill. ; 26 cm. - ISBN 2-87093-071-2. - (Catalogues des expositions organisées à la Bibliothèque royale Albert Ier ; C 237).
|
| |
| | | lilia Apprenti
Nombre de messages : 423 Age : 26 Classe : CM2F Ceinture : bleu Date d'inscription : 18/09/2007
Résultats Moyenne: (17/20)
| Sujet: Re: Le globe et les représentations de la Terre Sam 9 Fév - 12:04 | |
| | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Le globe et les représentations de la Terre | |
| |
| | | | Le globe et les représentations de la Terre | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|